Le SIAL 2004 s’ouvre dans un contexte dégradé
Le salon international de l’alimentation 2004 s’ouvre ce week-end dans un climat économique peu florissant. Les chiffres publiés ces derniers mois montrent tous que l’entreprise agroalimentaire France commence à connaître la crise. En témoigne le bilan des défaillances d’entreprises publié récemment par Groupama (voir graphique ci-dsssous). L’Hexagone et son fleuron brillent un peu moins à l’étranger : l’excédent des échanges agroalimentaires s’est replié de 406 millions d’euros sur les sept premiers mois de l’année pour s’établir à 4,1 milliards d’euros. Sur le marché intérieur, la situation n’est pas tellement meilleure. La consommation reste déprimée, même si sa décroissance s’est ralentie au second trimestre (-1%). Les prix, stigmatisés par Bercy comme la cause principale de la frilosité des Français, sont devenus en quelques mois le cœur des préoccupations des industriels et distributeurs, reléguant au second rang les questions de sécurité alimentaire, à la Une du Sial 2000.