Le Carré de Picq s’étend dans la vallée du Rhône
Présent depuis plus de 30 ans dans la région de Die dans la Drôme, le Carré de Picq, un jambon cru désossé, épicé et cousu à la main avec un affinage de 9 à 15 mois, se développe aujourd’hui hors de son berceau d’origine. Mis au point par André Picq un artisan boucher de Die qui dépose la recette à l’INPI, le produit est repris par Jacky Gruson qui donne la première impulsion au développement, il y a 10 ans, en reprenant la boucherie traditionnelle.
Tripler la production d’ici cinq ans
A peine cinq ans après la reprise, l’entrepreneur quitte la boucherie pour se consacrer exclusivement à la fabrication du Carré de Picq. Depuis, l’entreprise enregistre une croissance de son chiffre d’affaires et de ses volumes de 25 % par an. Cette année encore, plus de 30 % d’écart ont été constatés avec les comparatifs de 2004. Le Carré de Picq produit aujourd’hui 3 000 unités/an. Mais la société ne compte pas s’arrêter là. Jacky Gruson est actuellement à la recherche d’un terrain pour créer un nouvel atelier de production afin de tripler sa capacité de production pour atteindre les 10 000 pièces annuelles dans 5 ans.
Cette extension, qui devrait se concrétiser d’ici les deux ans à venir, permettra à l’entreprise d’élargir sa clientèle mais aussi sa zone de chalandise. En effet, le Carré de Picq est aujourd’hui distribué dans les réseaux traditionnels de bouchers charcutiers traiteurs de la vallée du Rhône et chez quelques restaurateurs gastronomiques. Le dernier en date est le restaurant Pic à Valence.
Le jambon est également commercialisé auprès des particuliers en VPC (vente par correspondance). Enfin, la société vient de passer un accord avec un salaisonnier de la région pour commercialiser son jambon sur la périphérie lyonnaise auprès d’une clientèle de professionnels. En plus du projet industriel, la société travaille également à l’élaboration d’une nouvelle gamme de produits. Dérivée du Carré de Picq, celle-ci proposera 5 nouvelles références de saveurs et d’épices.