La question du commerce se pose aux Upra
Autre source de dissension entre KBS Genetic et le CGA, la vente aux enchères d’animaux et d’embryons qui a succédé au concours du Simagena. Jean-Luc Kress, gérant de KBS, note une forte participation d’acheteurs d’Irlande, d’Ecosse et de France, et il se félicite d’un prix record de quelque 8 000 euros adjugé en faveur d’un acheteur écossais. De quoi faire tourner la tête aux éleveurs qui ne peuvent vendre en marge du CGA. Les compétiteurs du CGA sont tenus de ne pas détourner à leur profit personnel la représentation dont ils bénéficient par le biais de leur Upra. Ces dernières ne peuvent davantage vendre pour le compte de leurs adhérents en vertu de la loi sur l’élevage de 1966. Ce qui ne les empêche pas néanmoins, relève René Valogne, commissaire général du CGA, de se doter de groupements de vente. Mais la vocation des Upra pourrait évoluer à la faveur de la future Loi de modernisation agricole, via des «Organismes de sélection».