La porcherie Madrangeas peut épandre
Le tribunal administratif de Limoges a rejeté la requête d'une association de défense environnementale qui demandait de suspendre l'autorisation accordée à Madrange d'épandre sur l'un de ses sites du percolat de lisier. L'affaire concerne une porcherie implantée à Domps, en Haute-Vienne, dans laquelle le «jambon star» avait fait installer une station de compostage, hélas inadaptée techniquement. Destinée à éviter l'épandage, son non-fonctionnement a donc obligé le préfet à finalement l'autoriser, faute de voir déborder les cuves de récupération. Pour l'association Sources et Rivières du Limousin, le risque de pollution paraissait évident, l'arrêté administratif donnant par ailleurs - d'après elle - une nouvelle orientation à l'exploitation du site. Le tribunal n'en a pas tenu compte, autorisant donc Madrangeas - Vialle (nom de l'entreprise exploitante) à épandre, mais pas au-delà de l'automne 2006 et avec un bilan effectué au printemps prochain.