La marée sceptique
La petite cinquantaine d’entreprises de marée de l’Ouest-Cornouaille demeure sceptique sur la pertinence de massifier des flux sur une plateforme de consolidation.
D’abord parce que les mareyeurs ne sont pas donneurs d’ordre en matière de transport. Contrairement au sec et au frais, c’est la grande distribution (60 % du chiffre d’affaires de la marée de l’Ouest-Cornouaille) qui paie le transport. Ensuite, parce que ce projet ne répond pas aux principales attentes des mareyeurs : celles-ci concernent le manque d’informations sur les prévisions de débarquement des chalutiers hauturiers qui apportent les plus gros volumes du territoire (près de 80 %), et le temps limité entre les ventes du matin (6 heures) et les premiers départs des transporteurs. Toutefois, le secteur de la marée poursuit la réflexion avec le Sioca tout en s’entretenant avec les opérateurs du transport.