La fièvre espagnole n’apitoie pas la bonne Mère
La présence de fièvre catarrhale dans le sud de l’Espagne a des conséquences très directes sur les expéditions de bétail vivant de France vers le Maghreb. En effet les livraisons par camions ne sont plus possibles par cet itinéraire, et les bateaux acceptant des camions contenant des animaux au départ de Sète ou de Marseille sont rares, en tout cas très réticents pour des raisons de salubrité des installations et de cohabitation soit avec des voyageurs, soient avec d’autres marchandises. Marseille semble accepter certains camions, mais avec des chargements allégés (28 vaches au lieu de 32), et à des tarifs revus fortement à la hausse, il n’y a pas de petits profits. On ajoutera qu’en raison des exigences de diva du syndicat des dockers marseillais, les coûts sur le port phocéen sont devenus à peu près dissuasifs.