Aller au contenu principal

La cuisine centrale d’Osny en sous-capacité

Un an après son ouverture, la cuisine d’Osny atteint 22500 repas/jour, pour une capacité de 30 000.

Venu inaugurer symboliquement la cuisine centrale d’Osny près d’un an après son ouverture, le préfet du Val d’Oise lui a laissé le temps de démarcher des clients. Installé à quelques dizaines de kilomètres de Paris, le site a nécessité un gros investissement de la part de la Sogeres, propriétaire des lieux. 2 M Eur ont été déboursés pour l’achat du terrain, sans compter les dépenses de matériel.

Théoriquement dotée d’une capacité de 30 000 repas/jour, la cuisine centrale ouverte depuis le 30 août 2004 fonctionne aux 3/4 de son potentiel, avec 22 500 repas livrés chaque jour vers 21 clients, en majorité des municipalités. La communauté d’agglomération de Cergy Pontoise, qui a vendu le terrain à la Sogeres, s’est d’ailleurs tournée vers la SRC pour la restauration de son personnel, pour un montant estimé à 160 000 euros/an. La conception de la cuisine a mis l’accent sur la fabrication et la livraison de repas en liaison froide, à destination de 190 points de livraison, que les 74 salariés du site se chargent d’approvisionner quotidiennement. Les plats sont destinés à être répartis dans une large zone couvrant plusieurs départements de l’agglomération parisienne, pas forcément proches géographiquement (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Yvelines), ainsi que le 1er arrondissement de Paris.

Pour mener sa tâche à bien, le personnel d’Osny a à sa disposition une légumerie dédiée au traitement des légumes frais ainsi qu’un laboratoire sous température dirigée dédié au tranchage des charcuteries, fromages et rôtis. La zone de cuisson est elle équipée de marmites (préparation de sauces et pâtes), de fours mixtes (cuisson des viandes, légumes vapeur, et cuissons basses températures), de sauteuses (plats mijotés, viandes piécées) et d’une girafe (fabrication de potages maison). Avec une marge de progression de 25% en termes de nombre de repas, Osny est encore éloigné de la saturation, une situation propice à la conquête de nouveaux marchés, facilités par l’attrait d’une cuisine centrale neuve.

Rédaction Réussir

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio