Jean-Emile Sanchez
Le ton est évidemment très différent à la Confédération paysanne. « Si le non fait un tel score chez les paysans, c’est que la PAC est à revoir de fond en comble», a déclaré Jean-Emile Sanchez, un des deux porte-parole du syndicat. Pour le successeur de José Bové, « les paysans français veulent une politique européenne, mais pas celle qui se construit sur les bases de la réforme ultra-libérale de 2003 de la PAC ». Aussi le syndicat « exige de la Commission européenne et du gouvernement français de revoir fondamentalement la PAC ». M. Sanchez souhaite également que le gouvernement français « change la copie » de la loi d’orientation agricole qu’il doit présenter au Parlement avant la fin juin car « celle-ci n’est que la traduction française des exigences et de la philosophie de Bruxelles».