Il faudrait 4,5 milliards d’euros
Quant on y regarde de plus près, on voit dans ce document sourdre une vraie crainte, celle de voir l’Europe perdre pied sur les marchés mondiaux des semences, des productions végétales et des médicaments. Dans un avenir qui avance à grands pas, on sait que les marchés seront dominés par les produits issus des sciences biologiques. Le gouvernement américain investit déjà et jusqu’en 2008 quelque 180 millions de $/an dans les recherches sur les génomes végétaux. Par comparaison l’UE à 15 investit seulement 80 mio _/an. Ce chiffre ridicule exprime tout le scepticisme public européen devant l’introduction du génie génétique. La démarche « Plantes de l’avenir » veut y faire face en affirmant que l’opposition entre génie génétique et écologie peut être surmontée. Que les sciences biologiques peuvent même permettre d’augmenter la biodiversité dans l’espace agricole et rural. Pour atteindre ces objectifs, il faut un énorme effort de recherches. Il est question d’un programme « plantes de l’avenir » qui devrait réunir 4,5 milliars d’euros sur les plans régionaux, nationaux et européens.