Haine, paresse et conformisme
Encore une fois, hélas, la grande presse fait preuve à propos de l’affaire de la FNSEA d’une incompétence, d’une paresse et d’une subjectivité himalayennes. La quasi haine qui suinte de ces articles, la volonté de détruire qui inspire les questions posées, les amalgames entre plusieurs dossiers sans liens, l’absence d’enquête et de travail, tout cela donne une idée du mépris des faiseurs d’opinion pour les agriculteurs et leurs organisations. Pour ces gens-là, un paysan doit rester humble et pauvre et ne pas disposer des moyens de ses luttes. C’est odieux, mais ça l’est encore plus quand on connaît les pratiques ordinaires d’un certain sérail journalistique où le conformisme, la soumission et la courtisanerie sont les moyens les plus sûrs d’avancer vers les bons postes et les gros salaires.