Export : un partenariat pour éviter de se marcher sur les pieds
Hier, les trois organismes chargés d’aider les entreprises françaises agricoles et agroalimentaires à l’export ont signé une convention de coopération. Destinée à améliorer la synergie entre la Sopexa, Ubifrance et l’Adepta (Association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires), cette convention fait partie du partenariat national pour le développement de l’industrie agroalimentaire, dont l’ambition est d’atteindre 500 000 emplois dans le secteur pour les 10 prochaines années qui viennent, contre 420 000 aujourd’hui. Présentée par Nicolas Forissier, secrétaire d’état à l’Agriculture, cette coopération doit aider les entreprises à mieux exporter, un secteur où le potentiel est « encore énorme », selon François Loos, ministre délégué du Commerce Extérieur car « souvent, le reproche que l’on nous fait est d’être bon à la production, mais pas pour le marketing ». La convention de coopération paraphée hier, qui doit éviter les doublons, acte dans le même temps la position d’un opérateur leader dans chaque secteur. Avant de partir à l’assaut d’un marché extérieur, Ubifrance sera en première ligne, mais dans la phase opérationnelle, l’appel sera prioritairement fait à la Sopexa. Si la réunion des trois entités (Ubifrance, Sopexa et Adepta) a pu germer dans l’esprit de certains, l’idée a vite été écartée. « Ubifrance a un champ d’action assez large, alors que les deux autres sont des outils plus spécialisés », a justifié Nicolas Forissier. Grâce à ce travail qu’il espère opérationnel d’ici juin, le secrétaire d’Etat souhaite que les entreprises françaises « continuent à faire la course en tête à l’international ».