État des Grandes cultures au 1er mai Les surfaces de maïs en baisse de 17 %
La note de conjoncture du SCEEs sur l’état des grandes cultures au 1er mai ne modifie pratiquement pas les estimations de surfaces formulées en avril, à savoir 4,87 millions d’hectares de blé tendre, surface équivalente à celle annoncée en avril, maintien de la surface de blé dur à 448 000 hectares soit 6,5 % de plus que l’an dernier et de l’orge à 1,64 M ha, + 2 % sur 2005.
La seule information nouvelle en matière de céréales concerne la première estimation de la sole de maïs grain : 1,55 M ha, soit un recul de 7 % par rapport à 2005 et de 13,3 % sur la moyenne quinquennale. La surface de maïs fourrage serait en léger retrait de 1 % sur 2005, avec 1,38 M ha. Le SCEES n’a pas modifié ses chiffres d’avril pour les autres grandes cultures, confirmant une progression de près de 7 % pour le colza et une nouvelle baisse des pois de 8 % ce qui porte le recul de cette culture à -18,9 % en 5 ans.
Des conditions météo favorables aux cultures
Les conditions météorologiques (températures et pluies), bien que parfois très différentes d’une région à l’autre, ont été généralement favorables aux grandes cultures en place et ont permis de rattraper en partie le retard causé par le froid du mois de mars. Les semis de maïs débutent dans de bonnes conditions.
La situation hydrologique très déficitaire de 2005 a incité les exploitants à modifier leurs assolements afin de recourir aux cultures les moins exigeantes en eau. Dès les semis d’hiver, ils ont augmenté les surfaces de céréales à paille et de colza pour semer moins de maïs au printemps. Les déficits en eau enregistrés pendant les mois d’hiver ont fait craindre des difficultés pour la campagne d’irrigation des cultures d’été mais les pluies survenues au mois de mars ont sensiblement amélioré la situation et la diminution des surfaces de maïs est moins marquée qu’en 2005.