Equarrissage : le gouvernement veut payer le strict minimum
Interbev rencontrait hier le directeur de cabinet de Dominique Bussereau au sujet de la réforme du SPE. La question budgétaire aurait été repoussée alors que le gouvernement entend amener les éleveurs de bovins et autres herbivores à contribuer financièrement au budget de destruction des animaux trouvés morts en ferme, dans la logique «pollueur payeur», et si ce n'est les éleveurs, au moins l'interprofession. Ces éleveurs refusent de contribuer, prétextant que la contribution étatique est trop faible. En effet, sur les 136 millions d'euros du SPE réduit à partir de 2006 aux cadavres, le gouvernement avance 44 M EUR, une somme inférieure aux 54 M EUR budgétés cette année. Cette contribution couvre à peine plus que les missions d'intérêt général (5 M EUR) et la collecte-destruction des cadavres d'animaux soumis au test de dépistage de l'ESB.