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[Edito] Sans pesticides, l’argument tendance

À tort ou à raison, la peur des effets des pesticides sur la santé monte dans l’opinion publique, et les débats entre agriculteurs et riverains, pouvoirs publics et professionnels agricoles sont de plus en plus régulièrement relayés par les médias. Dernier épisode en date : la diffusion d’une émission d’Envoyé spécial sur le sujet le 24 octobre sur France 2. Le lendemain, les pesticides revenaient dans l’actualité avec l’annulation de l’arrêté du 18 mai pris par le maire de Langouët pour en interdire l’usage à moins de 150 mètres des habitations de cette commune bretonne, alors que la maire de Parempuyre, dans le Médoc, maintenait un arrêté similaire (cent quatre communes en ont pris) malgré la demande de la préfecture de Gironde de le retirer. Vendredi 25 octobre, l’Assemblée votait par ailleurs à l’unanimité la création en 2020 d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, pour garantir la réparation des dommages subis lors d’une exposition professionnelle, comme le prévoit le projet de loi de Financement de la Sécurité sociale. Quand on sait que dès fin 2018, 80 % des Français se déclaraient particulièrement attentifs aux effets de la nourriture sur la santé et 73 % portaient déjà une attention toute particulière aux pesticides selon l’observatoire de l’éthique alimentaire de l’Obsoco, on imagine que cette préoccupation a depuis encore gagné du terrain. Quand le débat monte sur le bio (faut-il avoir autant confiance dans le bio importé ? par exemple), la proposition d’une offre sans résidu de pesticides par les metteurs en marché de fruits et légumes ou de céréales s’avère particulièrement pertinente dans la mesure où elle répond à une attente des consommateurs. Avec les rédactions de FLD et de La Dépêche-Le Petit Meunier, nous avons décidé de nous unir pour rédiger un dossier commun sur ces allégations en vogue qui intéressent la distribution, mais aussi la restauration commerciale et collective. Gare toutefois à ne pas trahir la confiance du consommateur et à prouver la véracité et le caractère loyal de cet argument marketing.

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