Des difficultés d’intégration
«Les Dix ont encore du mal à intégrer l’acquis communautaire, souligne Jean-Luc Mériaux. Leurs difficultés viennent de l’identification des animaux, notamment des bovins. Peu de pays auront une base de données nationale agréée au 1er mai.» D’autres problèmes sont signalés pour l’étiquetage de la viande bovine, la traçabilité, le dépistage systématique de l’ESB, le traitement des déchets animaux, le contrôle des frontières avec les pays tiers. Le principal écueil concerne, selon lui, l’agrément des abattoirs, ateliers de désossage et de découpe. Sur les 1 000 établissements agroalimentaires bénéficiant d’une période transitoire de trois ans au maximum, 650 viennent du secteur de la viande. Durant cette période, leurs produits pourront uniquement être écoulés sur le marché domestique. «Il ne faut pas diaboliser les mesures transitoires, déclare-t-il. Une clause de sauvegarde existe en cas de dérive.»