Gestion de crise
[Coronavirus] Comment la ville de Mouans-Sartoux s’adapte
Souvent citée en exemple pour son organisation en matière de restauration collective bio, la petite ville de Mouans-Sartoux dans les Alpes Maritimes s’adapte plutôt bien aux conséquences de la crise sanitaire au coronavirus. Une cuisine reste ouverte sur les trois de la ville pour fournir 20 à 30 repas (contre les 1000 habituels), pour les salariés de la ville et les enfants du personnel soignant. Quid des denrées stockées par les cuisines avant la fermeture des écoles ? « Nous avons une gestion au jour le jour avec un économat centralisé, nous avons annulé nos commandes dès le jeudi pour le lundi et nous avons fait don des fruits que nous avions à l’épicerie sociale », explique Gilles Pérole, adjoint à l’enfance et à l’éducation de Mouans-Sartoux (l’équipe municipale a été réélue). La Régie agricole, elle, fonctionne toujours. « On a planté tous les primeurs. Les récoltes actuelles de choux, poireaux et blettes sont données à l’épicerie sociale et on en surgèle », poursuit l’élu. La commune s’est dotée d’un atelier de transformation depuis trois ans pour surgeler une partie des denrées produites par la régie agricole l’été. Une unité qui prouve aujourd’hui également toute son utilité. Pour les personnes âgées isolées (1000 enregistrées dans le plan canicule), la ville fait une enquête pour savoir s’il y a un besoin de leur apporter des courses, via des volontaires.