Bruxelles, pas si chèvre
La confirmation d’un cas d’ESB sur une chèvre française abattue en 2002 n’a pas été une surprise pour les professionnels français. Les abatteurs avaient été mis au courant de l’imminence de cette «révélation» il y a plusieurs semaines et informés des mesures de précaution qui seraient imposées aux entreprises. Bruxelles a donc tout mis en œuvre pour anticiper une éventuelle crise. Le ton très rassurant des communiqués comme le choix de la date pour les diffuser semblent avoir été choisis pour éviter toute surenchère médiatique. Initiative réussie, le premier cas d’ESB caprine ayant donné lieu à une campagne de presse très modérée ce week-end en France et à une couverture plutôt rassurante de la part des principaux media.