Bovins : peines à la hausse en Hautes-Pyrénées
La cour d’appel de Pau, qui rejugeait, le 8 février, «l’affaire des faux passeports bovins des Hautes-Pyrénées», a fortement alourdi les peines requises. Cette affaire, dans laquelle sont impliqués quatre professionnels de la filière bovine départementale pour «tromperie sur les qualités substantielles d’un produit», avait été jugée en juin dernier par le TGI de Tarbes. Christian Cazenaves, négociant en bovins (Société Cavia) avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 25 000 E d’amende et l’interdiction de participer à des marchés publics. Il risque aujourd’hui 30 mois, assortis de la même amende et de la même interdiction. Paul Gaillat, ex-président de l’association d’éleveurs Adelpy et de la commission bovine de la chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées, avait pour sa part écopé d’une peine d’emprisonnement de 9 mois avec sursis et d’une amende de 5 000 E. Il risque aujourd’hui 15 mois et 25 000 E d’amende. Robert Labarthe, pdg de la société Univiandes, devait faire 9 mois de prison avec sursis et payer 5 000 E d’amende. Ce sont 12 mois et 10 000 E qui ont été requis en cour d’appel. Enfin, Jacques Dubarry, condamné en première instance à 3 mois avec sursis et 1 000 E d’amende n’avait pas été convoqué à cette audience. La Confédération paysanne, l’UFC Que choisir et les magasins Leclerc des Hautes-Pyrénées sont partie civile dans l’affaire. L’arrêt de la cour d’appel sera rendu le 12 avril.