Apifruit propose deux nouveaux produits
Spécialisée dans la transformation de fruits, la coopérative montalbanaise Coopex, coopérative de producteurs fruitiers de la vallée de la Garonne, propose, depuis 1990, aux professionnels de la restauration, mais aussi aux IAA, des fruits cuits, prêts à l'emploi et naturels, sans sucre ajouté, ni conservateurs. Pelés et découpés mécaniquement, ceux-ci sont conditionnés sous-vide et cuits à cœur. La cuisson vapeur, technique proche de la pasteurisation, permet de freiner l'évolution microbienne. Le conditionnement se fait en sachets en aluminium qui gardent le produit à l'abri de la lumière et garantissent une durée de vie de 36 mois à température ambiante.
L'offre de la Coopex -commercialisée sous la marque Apifruit- se compose de pommes (Granny smith, Golden, Pink Lady), de pêches Pavie, de poires Williams, de prunes Bavay, de pruneaux d'Agen sans noyau, de figues de Solliès et, depuis peu, d'ananas Victoria. La plupart de ces fruits existent sous différentes formes : entiers, en tranches, en cubes, en quartiers ou encore en oreillons.
La totalité des fruits est d'origine française. Ceux-ci sont, pour partie, fournis par les adhérents historiques de la Coopex, mais aussi par des producteurs d'autres coopératives qui deviennent alors adhérents de la structure. C'est par exemple le cas pour les producteurs de figues de Solliès, en Provence, ou d'ananas Victoria, à la Réunion. Au total, 300 agriculteurs approvisionnent l'outil de transformation. « Nous choisissons nos producteurs fruitiers en fonction des variétés qu'ils cultivent, confie Magali Cuvelier-Laboulais, directeur commercial et marketing de Coopex. Nous ne pouvons pas, en effet, utiliser notre technique de cuisson avec n'importe quelles variétés de fruits. Nous faisons des tests pour sélectionner celles qui gardent la meilleure tenue, la plus belle couleur et un taux de sucre adéquat».
La Coopex, qui a également gardé une activité de conserve de poire William haut de gamme (sans marque), a réalisé 4 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2005. Depuis qu'elle a créé Frugam, en 2003, filiale chargée de la commercialisation de ses produits, elle a accéléré sa diversification en terme de références et de débouchés. Aujourd'hui, elle prospecte à l'étranger pour se développer aussi à l'export, sur le marché de la restauration européenne, américaine et asiatique.