APCIG : chinois et chinoiseries
Plusieurs journalistes de cette rédaction sont des membres bien humbles et bien obéissants de la prestigieuse association des chroniqueurs gastronomiques, l’APCIG. Son assemblée générale approche, et nous délivrera d’une angoisse extrême : qui sera notre prochain président, après le départ de Michel Piot qu’on croyait inamovible et qui, hélas, ne l’est donc pas ? Une bataille de titans se déroule dans la coulisse, opposant deux ou trois candidats, deux, surtout mais comme toujours un troisième pourrait rafler la mise. Nous en étions là de nos hésitations et de nos soupèsements, quand nous avons enfin reçu notre convocation. Nous nous réunirons donc lundi prochain dans… un restaurant chinois. Certes, un bon restaurant chinois, néanmoins nous nous perdons en conjecture sur la signification infraliminaire de ce choix. L’entrée dans l’année du coq a-t-elle pesé sur la décision de nos responsables, que nous savons grands amateurs de coq-au-vin et autres plats riches ? Ou le canard laqué en trois services qu’on nous promet nous prépare-t-il à l’éventualité d’un triumvirat croquant-saignant-gélatineux, ce qui serait à peu près le cas ? Nous verrons bien. De toute façon, nous autres de la base, nous marchons à la baguette…