250 emplois seraient condamnés dans les offices
250 postes sur les 2500 existant actuellement dans les offices seraient supprimés d’ici trois à quatre ans, selon le syndicat des salariés des offices, branche CFDT, le Synpia. Dans le cadre de la réforme des offices, le débat avait lieu depuis quelques semaines entre Bercy et Varenne, le premier étant pour une suppression de 350 postes et le second pour un non renouvellement des départs à la retraite. Matignon aurait, finalement, tranché pour 250 postes supprimés (dont 40 non renouvellements de postes). La proposition, émise par les syndicats, d’intégrer des agents des offices dans la Fonction publique aurait été catégoriquement refusée par le ministère de l’Agriculture. Les syndicats qui ne sont pas encore officiellement informés de cette décision s’interrogent sur la nature des postes concernés. Mais « pour arriver à une telle cure d’amaigrissement, il faudra abandonner des missions», dénonce d’ores et déjà le Synpia. « Dans le collimateur : tout ce qui ne découle pas d’obligations communautaires, voire ce qui n’est pas strictement obligatoire dans le fonctionnement d’un organisme payeur, c’est-à-dire les missions d’expertises techniques et économiques» en déduit-il. Face à cette menace, le Synpia envisage de passer à l’action. « Nous mettrons tout en œuvre, en concertation avec l’ensemble des autres syndicats (ndlr : des offices mais aussi du Cnasea et du ministère de l’Agriculture) pour faire échouer ce projet cynique et inique», affirme un tract. La première action pourrait consister à attaquer les décrets en conseil d’Etat de nomination des directeurs de pôles si la procédure d’information des comités techniques paritaires n’est pas appliquée.