Pâturage d'été : « Le sorgho multicoupe est un bon fourrage en cas de déficit hydrique »
Situé en conditions climatiques séchantes en Isère, le Gaec Le Mas d’Illins a fait depuis quatre ans le choix du sorgho fourrager multicoupe pour maintenir le pâturage en été. Retour d'expérience.

Depuis quatre ans, le Gaec le Mas d’Illins a recours au sorgho fourrager multicoupe pour compléter la production estivale de pâturage ou d’affouragement en vert. Situé à Luzinay, en Isère, à 300 mètres d’altitude, le Gaec exploite 150 hectares non irrigués et 100 vaches laitières pour 700 000 litres de lait livrés et 30 000 litres vendus en direct. Placée à l’entrée nord de la vallée du Rhône, l’exploitation est soumise aux vents du nord et du sud qui accentuent l’évapotranspiration.
« En moyenne, nous recevons 750 mm par an, indique Jérôme Laval, en Gaec avec sa femme Laurence avec deux salariés à plein temps. Mais de juin à septembre, malgré parfois quelques pluies orageuses, les déficits hydriques sont récurrents. Produire du maïs dans ces conditions, sur des sols battants et sensibles à l’érosion, devenait très aléatoire. » S’y ajoutait la concurrence de pointes de travail entre la récolte de l’herbe et le semis du maïs.