Canada
Le mauvais temps frappe aussi les producteurs
Les pluies de printemps, particulièrement considérables cette année, ont entraîné d’importantes pertes chez les producteurs de pommes de terre de l’île d’Orléans, située proche de Québec. L’inquiétude est donc vive chez ces derniers. Certains d’entre eux auraient perdu jusqu’à 25 % de leur récolte. De plus, les sols désormais gorgés d’eau sont difficiles à travailler, ce qui provoque des retards dans la récolte et le stockage des tubercules. Interrogé par Radio Canada, Gabriel Blouin, un important producteur de pommes de terre sur l’île et fournisseur de l’entreprise Lay’s, précise avoir dix jours de retard sur sa production habituelle. Il estime avoir perdu jusqu’à maintenant près de 20 % de sa production. Pareillement, Manon Jobin, conseillère de la coopérative des producteurs de l’île d’Orléans, n’affiche pas un grand optimisme : « Si la pluie continue, ça va être en mode urgence. Beaucoup de pertes de rendement, puis beaucoup de maladies qui pourraient s’installer. Cela pourrait devenir catastrophique. » De fait, la région de l’île d’Orléans a reçu 150 mm de plus de précipitations que la normal depuis le 1er mai.