Crise sanitaire
Le lait de chèvre dans la tempête du Covid-19
Crise sanitaire
Les laiteries et les producteurs se sont adaptés à la crise du Coronavirus. Mais les fromages AOP et de tradition souffrent gravement. Retour sur le début du confinement.
La fermeture des marchés, des restaurants et des cantines a bouleversé la demande en fromage.
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D. Hardy

Dans les supermarchés, les fromages en libre-service ont été davantage achetés.
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Les fromages fermiers et traditionnels, ceux sous appellation ou vendus au rayon coupe ont subi la fermeture de certains rayons à la coupe et une simplification des rayonnages.
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D. Hardy

La collecte a été maintenue partout.
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D. Hardy
Les 14 fromages de chèvre AOP représentent plus de 7 000 tonnes dont 1 850 tonnes fermières, 830 producteurs livreurs et 350 producteurs fermiers. 63 millions de litres sont utilisés en AOP soit 13 % de la collecte nationale.
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D. Hardy
L’épidémie de coronavirus a impacté la France et le monde entier et la filière caprine n’y a pas échappé. Les mesures de confinement ont plongé les laiteries et les producteurs de fromages sous appellation dans une crise aussi subite qu’inédite.
D’abord, c’est la fermeture des écoles, des cantines et des restaurants qui a complètement fermé le débouché de la restauration hors domicile. Or, celui-ci représente environ 7 % des débouchés du fromage de chèvres. La fermeture des marchés alimentaires de plein air a aussi bouleversé les circuits commerciaux, surtout pour les fromages le plus haut de gamme, sous appellations ou produits par des fermiers ou des laiteries régionales.