Produits d'import
Les baisses des rendements sont générales
La qualité gustative des fruits est exceptionnelle. Les indicateurs de prix sont fermes. Orages, coups de vent et fortes pluies causent d'autres pertes.
Pêches et nectarines s'écoulent sur une base ferme. Même en Italie, la tendance est haussière : le gain de 0,10 € en production acquis en deux semaines permet de rejoindre les niveaux de fin août 2013. En Espagne, la Paraguayos pèse la moitié des volumes vendus en France, estimés à 500-600 t/jour. Le gouvernement a doublé le tonnage du dispositif spécial de retrait, jusqu'à 38 400 t. En septembre, les grandes régions d'Europe ont un volume au mieux similaire à 2012, voire moins en deuxième quinzaine. Les prix s'étaient bien tenus jusqu'en milieu de mois. Septembre 2014 avait été sous-approvisionné. En 2013, le report d'un tiers de l'offre en septembre avait été en partie invendu malgré de bas prix.
Le marché des prunes montre d'assez bonnes dispositions. Les prix sont fermes, surtout en gros calibres. La semaine 35 est marquée par le début de l'Italia de Sicile avec un peu d'avance sur les Pouilles. La récolte est prévue en baisse. La campagne chevauche celle de Victoria, dont les prix se sont stabilisés à 1,15 € franco. La récolte des figues de Turquie a débuté avec un peu de retard et les premiers arrivages sont attendus. Les producteurs ont été contraints de bannir l'usage de l'éthéphon, non homologué sur figuier. La récolte est très variable d'un secteur à l'autre.
Le secteur des agrumes soutient l'indice des prix des fruits. La prochaine récolte s'annonce bien légère. Après les fortes chaleurs lors de la floraison, les orages de grêle et la sécheresse aggravent le déficit en Espagne. Les petits agrumes précoces sont très touchés.
Des criées à succèsEn Belgique, la boussole des prix en production la plus représentative d'Europe est bien ancrée dans le vert. Fin juillet, le prix moyen sur les criées rebondit de 14 % en un an. Une partie de la hausse de 20 % du cumul à fin mai est écornée. Mais le gain de chiffre d'affaires lié à la progression des volumes est plus marqué. Fin juillet, cet indicateur est supérieur de 15 % à 2014.
Les gammes de produits ont des prix cumulés en hausse. Cela compense l'érosion du leader, la tomate, qui fait exception avec une perte de 1 % en ronde et 4 % en grappe. L'accroissement du volume est de 9 %. Les poivrons ont retrouvé du lustre avec un chiffre d'affaires qui grimpe de 29 % (+ 18 % en volume).
La fin de la saison s'annonce au moins aussi porteuse. En effet, les températures caniculaires ont causé de grosses pertes en Espagne. Les cultures de tomate sous serres de Mazzaron et Aguilas seraient en grande partie anéanties. L'offre de poivron fait déjà défaut. En Belgique, la saison des fraises a permis d'améliorer les performances déjà honorables de l'an passé. A la fin juillet, le prix moyen nu atteint 2,58 €/kg contre 2,55 l'an passé. La progression des volumes se poursuit avec 6 %. Juillet a été le plus difficile. C'est pour cette raison que le bilan est moins bon en Allemagne, les prix ont été plus bas qu'en 2014 entre les semaines 25 et 29 tout en restant au-dessus de ceux de 2013 (cf. rapport 31 du BLE). Mais les rendements baissent en remontantes.