Aller au contenu principal

Sud-Est
Le confinement a profité aux fruits en conserve de St Mamet

Alors que la marque se dirigeait plus vers le snacking avant le confinement, les leçons tirées de la crise sanitaire, et les nouveaux acheteurs recrutés, l’incitent à repenser ses projets.

Depuis sa création en 1953, St Mamet est implanté dans le Gard, au plus près des vergers des arboriculteurs de la coopérative Conserve Gard.  © St Mamet
Depuis sa création en 1953, St Mamet est implanté dans le Gard, au plus près des vergers des arboriculteurs de la coopérative Conserve Gard.
© St Mamet

Le confinement a été favorable pour St Mamet. Les ventes ont progressé de 22,6 % durant cette période : +52 % en GMS ; -70 % en revanche en RHF, avec la fermeture des écoles mais aussi de la restauration d’entreprise. Cette tendance continue un peu depuis, selon Stéphane Lehoux, PDG de St Mamet. « On est à +12 % en juin et on va arriver à +7 % en juillet. Les ventes en RHF, néanmoins, restent plus que timides. Comme il y a encore beaucoup de télétravail, la restauration d’entreprise reste peu fréquentée. »

Pendant le confinement, St Mamet a séduit 230 000 nouveaux foyers acheteurs « avec des familles qui ne connaissaient pas la marque et un taux d’environ 46 % de réachat aujourd’hui ! », précise le dirigeant. Cette hausse des ventes est liée à trois phénomènes selon lui : « Le fait qu’il faille nourrir tout le foyer trois repas par jour, un nouvel engouement pour la pâtisserie avec de nombreux “tuto” qui ont fleuri sur les réseaux sociaux, et la peur (certains consommateurs préférant acheter des conserves plutôt que des fruits frais par crainte des manipulations et postillons) ». Pêches, poires et ananas sont les fruits qui ont le plus marché. L’entreprise a d’ailleurs épuisé ses stocks.

Le marché de la compote a, lui, été plutôt boudé pendant la période de confinement par rapport aux fruits en morceaux, les compotes constituant pour beaucoup les goûters en période scolaire.

Le bio a également été en croissance sur cette période, mais trois fois moins que le conventionnel. « Depuis trois ans, le bio progresse de 30 à 40 % par an, mais on part de petits chiffres », précise Stéphane Lehoux. Si le bio est rémunéré le double aux producteurs, « on a du mal à faire répercuter ce prix à la GMS ». L’entreprise va être « un des rares acteurs à faire de la poire en conserve bio, car nous sommes les seuls en Europe à faire du pelage mécanique, les autres pratiquent le pelage chimique », annonce Stéphane Lehoux.

La marque – qui a séduit des nouveaux acheteurs de moins de 35 ans – travaille sur une nouvelle identité avec un nouveau logo qui devrait sortir en octobre et sur l’élaboration de nouvelles recettes.

Pendant le confinement les ventes en bio ont progressé, mais beaucoup moins que le conventionnel.

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

<em class="placeholder">Un noyer dans un verger de noyers à Molières (Dordogne). </em>
Noix en Isère et Dordogne : face au carpocapse et à la mouche du brou, des essais de lutte alternative
Les groupes Dephy Noix de Grenoble et Noix du Sud-Ouest ont synthétisé leurs essais de lutte alternative contre le carpocapse et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes