Filière
Jeu de chaises musicales en perspective dans les fédérations
L’année 2013 est favorable pour faire évoluer les structures de la maison Pommes de Terre encore trop souvent cloisonnée et bâtir ainsi une interprofession encore plus solide.
C’est un branle-bas de combat programmé qui se déroule dans la filière pommes de terre. Départs, arrivées, nominations et défections s’y multiplient. Certains souhaiteraient la voir encore plus forte et plus solide avec de meilleures synergies à l’image de ce que fait le Potato Council anglais. On appelle de ses vœux à ce que la pomme de terre « joue un peu plus collectif » et présente une image « encore plus soudée » auprès des interlocuteurs officiels. D’autant que les dossiers transversaux se multiplient : aspect sanitaire, politique contractuelle, aléas climatiques ou politique export de plants… Le moment est propice. De nouvelles têtes apparaissent quand d’autres sont sur le départ ou déjà parties. C’est ainsi que l’on relève récemment, outre l’arrivée de Christophe Mallet à Fedepom, le remplacement de Jean-François Rames par Bernard Quéré, jusqu’à présent directeur de France-Obtention, et à la tête de la FN3PT depuis le 22 avril. Changement d’importance également à la présidence du CNIPT où Francisco Moya, directeur général de Negonor a été élu le 14 mai dernier à la présidence du CNIPT en remplacement de Sébastien Galland. Directeur général de Touquet Savour depuis cinq ans, ce dernier prend la direction générale de Huchette Cap-Gris Nez le 1er juin prochain en remplacement de Pierre Huchette, qui fait valoir ses droits à la retraite le 1er juillet. C’est à l’interprofession que les choses sont susceptibles d’évoluer. Jean-Luc Gosselin, directeur général, ne fait plus mystère désormais de son départ à la retraite en 2014, année qui correspond au début d’un nouveau mandat qui revient cette fois-ci au collège “producteurs”. De là à imaginer que l’UNPT pourrait offrir un terreau fertile aux postes clés de l’interprofession, il n’y a pas loin ! « Le moment n’est-il pas propice pour envisager le renforcement de l’interprofession ? », s’interrogeait Pascal Foy lors de la dernière assemblée du GIPT en décembre dernier. Il y aurait tant d’enjeux à partager en commun. Réponse dans quelques mois.