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Congrès
Fedepom : vers plus de synergies avec l'aval ?

Les négociants français de pommes de terre souhaiteraient développer des synergies plus fortes avec les enseignes des différents circuits de distribution ou des industriels.

Dévolopper des partenariats avec différents opérateurs en lien direct avec le consommateur. C'est le souhait transmis par Fedepom à l'occasion de son dernier congrès de Beaune qui réunissait notamment Agnès Lombois, directrice Marketing de Seb, Christelle Roux de Casino et Bruno Postic, directeur des achats de l'enseigne de restauration La Pataterie lors d'une table ronde. Beaucoup de choses sont encore à imaginer pour développer de telles synergies. «Travailler avec l'amont est primordial pour nous », confie Agnès Lombois, chargée notamment de développer l'Ac-tifry. Cet ustensile permet de « faire cuire 1,5 kg de frites avec une seule cuillère à soupe d'huile ». Un foyer sur 10 en est équipé. Reconnaissant que si la qualité de l'in-grédient, du matériel ainsi que les paramètres de cuisson sont importants à respecter, elle concède cependant qu'il existe encore beaucoup de chemin à faire pour obtenir une frite de qualité. Et quand elle préconise d'utiliser la variété Bintje, elle ne peut que s'attirer les foudres de la salle ! « Ce n'est pas forcément une question variétale, mais bien celle d'un taux de matières sèches supérieur à 21 % », a précisé l'un d'entre eux.

« Nous voulons nous rapprocher du CNIPT pour crédibiliser nos approvisionnements », indique un responsable de La Pataterie.

Côté distribution, la voie est toujours étroite entre contractualisation (« On est à l'état d'ébauche », explique Christelle Roux) et politique promotionnelle. L'enseigne Casino a par exemple développé des partenariats avec Seb pour l'utilisation d'appareils à raclette pour des soirées à thème dans la région de Dijon. Alors pourquoi pas avec la filière pommes de terre ?

Un partenariat équivalent pourrait être également renforcé avec La Pataterie (10 millions de repas fournis par 210 restaurants achetant 3 500 t de tubercules de gros calibre par an). Pomuni et Terres de France sont actuellement les deux principaux fournisseurs avec les variétés samba et mani-tou. Peut-on aller plus loin dans ce type de relations ? « Nous voulons nous rapprocher du CNIPT pour crédibiliser nos approvisionnements », explique le responsable de l'enseigne qui a rencontré, il y a peu, des problèmes avec certains franchisés dans le respect de ses contrats en tubercules de plus de 500 g.

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