L’échec de la politique de protection stricte du loup
L’augmentation constante des attaques aux troupeaux a démontré l’échec d’une politique basée sur la seule protection des troupeaux. La prise de conscience des élus pourrait faire émerger de nouvelles solutions.
L’embroussaillement des parcours méditerranéens est favorable à la prédation, permettant au loup d’agir en cachette du berger des patois.
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A. Villette
Caméra thermique, phare et carabine constituent l’équipement des brigadiers pour les missions visant à prélever des loups.
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A. Villette
Le loup a coûté en 2015 plus de 20 millions d’euros, entre indemnisation des dégâts, moyens de protection, agents publics affectés au dossier… Malgré les moyens mis en œuvre, il a fait la même année près de 9 000 victimes et 2 440 attaques dans 24 départements. Pour le Cerpam (Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée), cet échec de la politique de gestion reposant sur la seule protection des troupeaux s’explique par différents facteurs.