La filière caprine inquiète de la baisse du nombre d’éleveurs de chèvre et de la hausse du cout d’installation
La filière lait de chèvre s’inquiète de la chute du nombre de livreurs, freinée par des coûts d’installation devenus difficilement soutenables, alors que la demande en produits laitiers caprins français reste forte.
La filière lait de chèvre s’inquiète de la chute du nombre de livreurs, freinée par des coûts d’installation devenus difficilement soutenables, alors que la demande en produits laitiers caprins français reste forte.
Dans un communiqué du 10 décembre, l’interprofession caprine (Anicap) fait part de son inquiétude concernant une baisse du nombre de livreurs de lait de chèvre. En dix ans, plus de 10% des producteurs ont disparus. Or, la demande en produits au lait de chèvre, surtout ceux d’origine française, reste forte. Mais pour installer de nouveaux producteurs, les coûts sont de plus en plus élevés. « Les investissements sont devenus hors de portée pour les nouvelles chèvreries, indique le communiqué. En l’espace de cinq ans, les coûts moyens des bâtiments (1 800 euros par chèvre en 2025) et ceux d’une salle de traite (400 euros par chèvre en 2025) ont connu une inflation de plus de 35 %. »
Dans ces conditions, l’Anicap appelle à une « mobilisation nécessaire pour sauver la souveraineté française des produits laitiers caprins. Pour préserver la dynamique de la filière et garantir son avenir, l’ensemble de ses acteurs doit se mobiliser collectivement pour retrouver une capacité d’investissement qui permettra d’absorber cette hausse des coûts d’installation et de soutenir ce faisant le renouvellement des générations. »
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