Homéopathie en vigne, des effets ponctuels
L’homéopathie et l’isothérapie ont été testées dans le Val de Loire. Il en ressort des premières conclusions assez intéressantes pour pousser les viticulteurs du projet à approfondir ces sujets.

Porté par la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de Loire, le projet Homéo-iso-viti a eu pour but d’observer, cinq années durant, l’intérêt de l’homéopathie et de l’isothérapie sur la vigne. « Nous avons voulu savoir si de tels soins en complément du programme de traitement ont un effet sur l’expression des ravageurs, et si cela permet de sécuriser la protection phytosanitaire », explique Nathalie Dallemagne, coordonnatrice du projet à la CAB. Et force est de constater, selon la technicienne, que ces pratiques ont permis dans certains cas de réduire la pression du mildiou ou celle d’insectes comme le ver de grappe ou le cigarier. Pour arriver à cette conclusion, l’équipe du projet a découpé des parcelles en trois dans cinq domaines différents de la vallée de la Loire. À chaque fois une modalité a servi de témoin, une autre a reçu des soins spécifiques sur le feuillage et la dernière a reçu des apports aussi bien sur feuille qu’au sol.