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Sélection variétale face au changement climatique : l’Inrae va étudier le potentiel des espèces sauvages du blé, de la betterave et du colza

En septembre, l’Inrae a lancé le projet européen Pro-Wild, dont l’objectif est d’étudier le potentiel des espèces sauvages de blé, de betterave et de colza. L’objectif est de créer des variétés plus résilientes face au changement climatique. 

Dans un laboratoire de biotechnologie végétale et de sélection de variétés de céréales à paille, une main d'expérimentateur touche des épis de blé.
En particulier, l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) souhaite cartographier, caractériser et protéger ces espèces sauvages, dans leurs habitats naturels et en dehors de leur environnement.
© N. Ouvrard

Des espèces sauvages de blé, de betterave sucrière et de colza seront étudiées

En septembre a été lancé le projet européen Pro-Wild par l’Inrae, dont l’objectif est d’étudier « le potentiel génétique des espèces de plantes sauvages » en vue d’« améliorer la résilience et l'adaptabilité des cultures au changement climatique ». En particulier, le projet Pro-Wild vise à « protéger et promouvoir » les espèces sauvages dites « apparentées » aux plantes cultivées. Ces espèces sauvages sont génétiquement proches des espèces cultivées, mais possèdent généralement une diversité génétique plus importante. C’est cette diversité qui peut être utile dans la création de nouvelles variétés. Les espèces étudiées par le projet seront le blé, la betterave sucrière et le colza, « 3 des espèces les plus cultivées en Europe ». 

Lire aussi : Sélection végétale et robotique : trois programmes de recherche financés par France 2030

L’objectif : rendre les cultures plus résilientes et plus diversifiées génétiquement

En particulier, l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) souhaite cartographier, caractériser et protéger ces espèces sauvages, dans leurs habitats naturels et en dehors de leur environnement. L’objectif : « identifier les caractéristiques souhaitables des espèces sauvages apparentées », pour les intégrer à de nouvelles variétés et rendre les cultures plus résilientes et plus diversifiées génétiquement. D’une durée de cinq ans, le projet Pro-Wild rassemble 19 partenaires, principalement européens. Un financement de près de 5,5 millions d’euros lui a été attribué par le programme européen pour la recherche et l’innovation (Horizon Europe). 

Relire : Changement climatique : la sélection variétale a un rôle à jouer

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