En FAF aussi, on peut baisser la protéine des aliments
Selon des essais des chambres d’agriculture de Bretagne, des aliments d’engraissement à bas taux protéique fabriqués à la ferme permettent de bonnes performances technico-économiques, tout en réduisant les rejets.

Profitant de la sortie de la nouvelle version du logiciel Porfal présentée par Laurent Alibert, nutritionniste Ifip, à la journée Airfaf Bretagne en décembre dernier, l’accent tout au long de la journée a été mis sur la baisse de la consommation de protéine. Cette baisse est permise par l’usage d’acides aminés de synthèse, soit que l’éleveur incorpore lui-même si son équipement le permet, soit que son fournisseur de minéraux lui aura préparé à la carte. Le taux de protéine n’a aucune valeur en soi. Des essais réalisés à la station régionale porcine de Crécom le prouvent. Avec un régime aux aliments moins riches de 10 % en matière azotée totale (MAT) en croissance et en finition que des aliments classiques, les performances sont identiques avec une moindre consommation de nutriments et à moindre coût (moins 1 à 3 %). Et cerise sur le gâteau, avec une réduction notable des rejets !