Les ovins français ont tout à perdre face à l’Océanie
L’élevage tricolore n’aurait rien gagné des accords, en cours de négociation, avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
La production ovine coûte deux fois moins cher aux Océaniens qu'aux Français.
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GEB - Institut de l'Élevage d'après FranceAgriMer, B+LNZ, MLA, Fonterra, Dairy Australia et la Banque de France
La Nouvelle-Zélande et l'Australie orientent leurs productions animales principalement vers l'export.
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GEB - Institut de l’Élevage, d’après TradeMap, ABS, Dairy Australia et NZ Statistics
Si les contingents ne sont aujourd'hui pas remplis, il faut s'attendre à un dégagement opportuniste sur les morceaux à forte valeur ajoutée en cas d'augmentation des volumes alloués aux deux pays océaniens.
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Institut de l’élevage, d’après la Commission européenne
Le ministère de l’Agriculture a mandaté une étude pour évaluer les risques des accords Océanie - Union européenne pour les filières ruminants françaises. Sans surprise, la France a beaucoup à perdre dans les accords de libre-échange en cours de négociation depuis 2018 avec la Nouvelle-Zélande d’une part et l’Australie d’autre part.