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Poulet : même privé du marché chinois, le Brésil bat un record à l’export

Les exportations brésiliennes de poulet étaient très dynamiques en octobre, alors même que le marché chinois lui était encore fermé. 

bateau rempli de conteneurs
Les exportations de poulet brésilien battent des records
© Virginie Pinson

Le Brésil a exporté 501 300 tonnes de viande de poulet en octobre, soit une hausse de 8,2 % par rapport aux 463 500 tonnes expédiées à la même période l’an dernier. Les revenus obtenus pour ce mois d’octobre atteignent 744 millions d’euros.  Il s’agit du deuxième meilleur résultat mensuel enregistré par le secteur, selon l’Association brésilienne des protéines animales (ABPA).

Le Brésil a pu combler l’écart entre ses volumes expédiés cette année et ceux de l’an dernier, ce qui permet une révision des perspectives pour l’ensemble de 2025. 

Lire aussi : Grippe aviaire : le Brésil recouvre le statut indemne 

Des exportations de poulet qui résistent à l’embargo chinois

Sur les dix premiers mois de l’année, les expéditions de poulet atteignent 4,378 millions de tonnes, un niveau quasiment stable (– 0,1 %) par rapport aux 4,380 millions de tonnes enregistrés sur la même période l’an dernier. Les recettes s’élèvent à 6,91 milliards d’euros, soit un repli de 1,8 % par rapport à l’an dernier. A noter que la Chine a fermé ses portes au poulet brésilien après l’unique cas de grippe aviaire de mai dernier. Pékin a annoncé la réouverture de son marché le 7 novembre dernier. Jusqu'en mai, mois de la survenue de l'IAAP, la Chine était le plus grand importateur de viande de poulet au Brésil. Rien qu'entre janvier et mai, le pays avait importé 228,2 mille tonnes de viande de poulet (10,4% du total exporté par le Brésil jusque-là), générant des revenus de 545,8 millions de dollars. 

Le Brésil a su diversifier ses envois de poulet 

L’Afrique du Sud, est le premier débouché pour la viande de poulet brésilien, avec 53 700 tonnes expédiés en octobre, soit une progression spectaculaire de 126,9 % comparé à 2024. Les Émirats arabes unis suivent avec 40 900 tonnes (+32 %), devant l’Arabie saoudite, qui progresse fortement à 36 630 tonnes (+66,1 %). Les Philippines affichent également une dynamique soutenue, avec 34 000 tonnes (+38,2 %). Le Japon, en revanche, recule à 29 700 mille tonnes (–25,5 %).

Le président de l’ABPA souligne que la demande chinoise montre des signes de reprise, un facteur qui « devrait contribuer positivement aux performances du secteur dans la dernière ligne droite de l’année ».

Lire aussi : Les prix de la volaille vont-ils se détendre dans l’UE avec le retour du Brésil ? 

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