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Mildiou du tournesol : des mesures agronomiques à ne pas négliger

Outre le traitement de semences antimildiou, il existe plusieurs moyens de limiter le développement du parasite, sans chimie.

Pour éviter le mildiou dans les situations à risques, Terres Inovia conseille de cultiver du tournesol moins d'une année sur trois sur une même parcelle.
Pour éviter le mildiou dans les situations à risques, Terres Inovia conseille de cultiver du tournesol moins d'une année sur trois sur une même parcelle.
© J.-J. Biteau

La rotation culturale est un des moyens agronomiques pour limiter le développement du mildiou. Elle montre une bonne efficacité, avec un retour mesuré du tournesol dans la succession culturale, « au maximum une année sur trois », conseille Terres Inovia.

Le décalage de semis est mis en avant par l’institut, dans les situations avec des prévisions météorologiques d'abats d’eau annoncés. Le mildiou tire profit de l’eau libre pour contaminer les cultures. « Pas d’eau, pas de mildiou », résume Terres Inovia.

Des adventices peuvent héberger le pathogène comme l’ambroisie à feuilles d’armoise, le bidens, le xanthium, les repousses de tournesol… Leur bonne destruction contribuera à limiter le risque de propagation de mildiou dans l’environnement cultural.

En interculture, les plantes hôtes du mildiou sont déconseillées comme les tournesols eux-mêmes (en graines de ferme par exemple) ou ses repousses, le niger, la sylphie…

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