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Rendements et calibre

Christophe Roduit a choisi la conduite en drilling pour sa parcelle de poirier. Aujourd’hui en 6ème feuille, ce verger lui donne entièrement satisfaction.

CHRISTOPHE RODUIT A PLANTÉ SES POIRIERS À 4 M PAR 1,5 M ou 1,75 m selon les variétés et les porte-greffes.
© M. LE CORRE

Christophe Roduit, producteur de pommes et de poires A la SCEA La Grande Fuste, à Valensole (04), a choisi de planter son verger de poirier en drilling. « Après l’ouverture de notre magasin de producteurs, j’avais besoin de fournir rapidement le magasin avec des poires de plusieurs variétés », témoigne-t-il. Le producteur a donc implanté 14 variétés différentes toutes en drilling, sauf un rang de Sweet Sensation. Dès la 3ème feuille, les poiriers sont entrés en production. Aucune des variétés n’a présenté d’incompatibilité avec ce mode de conduite. « Cette année, en 6ème feuille, la variété Guyot greffée sur OHF 87 a produit 35t/ha, souligne l’arboriculteur, tout comme la variété Cascade®. Et j’arrive à plus de 50t/ha en Williams blanche ». Pas de problème de calibre sur ce mode de conduite non plus : 95 % des fruits a un calibre commercialisable.

Accès facile à l’arbre pour la taille et la récolte

Dans cette région, le paragrêle est obligatoire. « Avec le drilling, les filets sont un peu plus longs à ouvrir. Mais avec une nacelle, c’est tout à fait faisable, insiste Christophe Roduit. Même avec des arbres ouverts à 35° ». Les axes sont palissés sur quatre fils par plan incliné. Des poteaux en V sont installés tous les 15 m. Avec cette distance entre poteaux, les fils ont tendance à s’ouvrir sous l’effet de la charge. « On a dû renforcer avec des sangles pour retenir les fils, explique t-il. Le mieux aurait été d’installer des poteaux en V tous les 7,5 m ». La mise en place de l’infrastructure a nécessité quatre jours de travail à quatre et la location d’une pelle mécanique pendant deux jours. Une fois plantés, les arbres ont été rabattus à 50-60 cm. « On aurait dû rabattre plus bas pour avoir des angles plus ouverts car il a parfois été difficile de plier les bois », analyse le producteur. Au cours des quatre premières années, le verger a demandé environ 200 h/ha/an de travail de taille et d’attachage. L’objectif est de produire des fruits sur de petites structures. Donc les branches vigoureuses perpendiculaires au rang sont éliminées. Et les branches intérieures sont supprimées pour amener de la lumière. « Ce type de forme a l’avantage de permettre un accès facile aux arbres pour la taille comme pour la récolte ».

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