Aller au contenu principal

Cotations : tendances et perspectives de la semaine 13
Marché de l’asperge : des apports insuffisants

Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 13

asperges
© Archives FLD

Tendance : des offres de saison limitées

Le soleil a favorisé le développement des productions de printemps. Ces dernières sont restées néanmoins encore très modérées pour la saison, à commencer par celles d’asperge et de fraise, tandis que l'intérêt de la demande pour ces produits a progressé, avec la plus belle météo et l’approche du week-end de Pâques, facilitant le maintien de cours fermes. Le temps printanier a aussi dynamisé les ventes de concombre et de tomate. Côté fruits et légumes d'hiver, le recul sensible des productions/stocks s'est accompagné d'une bonne tenue des prix, voire de hausses, notamment pour le chou-fleur (qui a continué de bénéficier d'une activité export soutenue).

Perspective : progression des productions

Cette semaine, la persistance du soleil sur l’Hexagone est de nature à favoriser le développement des productions de saison, notamment celles d’asperge et de fraise. Par conséquent, les offres et les mises en place en GMS vont progresser, face à une demande attendue sensiblement plus dynamique, avec le beau temps et le week-end pascal.

À l’inverse, les productions d’hiver vont continuer de décliner. Les campagnes de carotte et de poireau de conservation vont prendre fin. En chou-fleur, les niveaux de prix, devenus dissuasifs, sont susceptibles d'être réajustés à la baisse, sur l'Hexagone.

Asperge : des apports insuffisants

Le soleil a favorisé la pousse et la demande, dans le Sud-Ouest (130 t/j). La prépondérance de cette origine sur le marché a pénalisé la mise en place du Sud-Est accentuant la pression dans cette région.

Les offres vont se développer, avec le beau temps, mais resteront encore mesurées, face à une demande attendue plus soutenue avant Pâques, ce qui pourrait se solder par une remontée des prix.

Carotte : ambiance de fin de campagne

À l'approche de la fin de campagne, le marché est resté calme, en semaine 12. Les ventes ont conservé un petit rythme, les apports déclinant (1.600 t dans le Sud-Ouest), avec des écarts de tri élevés.

Les dernières productions françaises devraient s'écouler sans difficulté, sur une base de prix ferme. Les enseignes vont continuer de basculer progressivement vers les origines italienne et espagnole.

Chou-fleur : des cours élevés

Les cours bretons ont continué de progresser, ces derniers jours, sous l'effet d'importants engagements à l'export, en particulier vers l'Allemagne, dans un contexte d'offre un peu plus limitée (2,35 M de têtes).

Si les besoins européens sont de nature à soutenir les ventes bretonnes, les niveaux de prix atteints sont devenus dissuasifs pour la demande nationale, ce qui pourrait exercer une pression sur les cours.

Concombre : une demande plus présente

Le retour d'un temps printanier a relancé les ventes, ces derniers jours, par ailleurs soutenues par un certain nombre d'actions promotionnelles en GMS, autorisant une bonne tenue des cours.

La persistance du beau temps prévue cette semaine et le week-end de Pâques à venir sont des facteurs susceptibles de stimuler les échanges et de contribuer au maintien de niveaux de prix fermes.

Échalote : bonne demande export

Les cours ont été reconduits, en semaine 12. Les ventes sur le marché national ont été plus compliquées, suite aux hausses successives enregistrées. Un léger regain de la demande à l'export a cependant animé l'activité d'expédition.

Endive : désintérêt croissant

Face à une offre légèrement plus étoffée dans le Nord (3.600 t, en semaine 12), les cours sont restés sous pression, la demande se montrant de moins en moins intéressée par ce légume d'hiver.

Si un déclin des apports est attendu dans les Hauts de France, celui-ci risque de rester encore insuffisant pour permettre de rééquilibrer le marché, maintenant la pression sur les prix.

Oignon : déclin des stocks

Les prix sont restés inchangés, sur un marché sans grande évolution. Certains opérateurs ont quasiment terminé leurs stocks.

Pomme de terre : une qualité hétérogène

Les annonces sanitaires et les mises en avant ont permis d’augmenter un peu les ventes en début de semaine 12, mais le marché est resté globalement calme, et les prix stables à légèrement baissiers.

Si le contexte sanitaire encourage la consommation à domicile, certains opérateurs craignent que la qualité avancée de certaines variétés ne permette pas de répondre aux exigences des acheteurs.


Tomate : des prix fermes

Les productions régionales sont restées limitées (500 t, vendredi, en Bretagne) et pour l'essentiel mobilisées par des engagements en GMS, favorisant ainsi la fermeté des niveaux de prix.

Les offres vont progresser, mais la demande devrait rester bien présente à l'achat, avec le temps printanier et l'approche du week-end pascal propices à une montée en consommation de ce légume.

 

Les plus lus

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

Fraises hors sol cultivées en France
Fraise française : un bon début pour la commercialisation... à poursuivre

En retard par rapport à l’an dernier, la saison de la fraise française a bien commencé d’autant que la fraise espagnole est…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

production de chou-fleur en Bretagne
Sica Saint-Pol de Léon : un chiffre d'affaires en hausse malgré les intempéries et la baisse des volumes

L’année 2023 a été très compliquée au niveau climatique, entraînant une baisse des volumes, mais avec un chiffre d’affaires de…

La production sous grands abris, anecdotique en termes de volumes, permet de former les nouveaux cueilleurs.
« Je n’ai jamais perdu d’argent avec l’asperge »

Dans le Maine-et-Loire, Guillaume Thomas produit de l’asperge sur 16 ha. Le producteur, adhérent à Fleuron d’Anjou, apprécie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes