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Exportation
Hausse en volume, mais baisse en valeur par rapport à 2016-2017

Depuis le début de la campagne 2017-2018, les ventes sont un peu plus dynamiques sur quasiment toutes les destinations habituelles, excepté le Royaume-Uni.

pomme de terre en girsac. les pommes de terre sont encore terreuses, au premier plan. au second plan, flou, des filets oranges remplis de pommes de terre
Le NEPG appelle les producteurs européens de pommes de terre à la « prudence »
© Pixabay

Le premier mois de la campagne 2017-2018 (août 2017) a été marqué par un rebond des exportations en volume comparé à l’an passé comme sur la moyenne des quatre dernières années. Ce sont essentiellement les tubercules destinés aux industries belge et hollandaise qui ont provoqué un tel démarrage. Ce bond des ventes en volume s’est poursuivi en septembre et en octobre, confirmant ainsi le dynamisme de l’industrie de transformation en Europe du Nord. Sur le marché du frais, les exportations ont bien débuté vers l’Espagne et l’Italie, deux pays où la France a su satisfaire une demande locale avec des lots de qualité à des prix attractifs. Sur ces deux destinations, les prix départ France ont néanmoins subi une baisse de 22 % et de 25 % par rapport à l’an passé. Ces courants d’exportation se sont poursuivis durant les mois d’octobre et de novembre, mais en quantité toujours limitée. Néanmoins, l’export se développe progressivement vers l’Espagne en parallèle de l’accroissement de nos importations d’agrumes, qui permettent aux camions espagnols de repartir avec des tubercules français. D’après Business France, les échanges pourraient être plus difficiles avec le Portugal qui devrait voir sa production dépasser les 460 000 t (+14 %). En revanche, l’Italie, pourrait revenir aux achats avec une production inférieure à celle des trois dernières campagnes. En octobre, les ventes vers l’Italie ont quasiment triplé par rapport à l’an passé (23 516 t). Des tubercules français ont également été exportés vers l’Allemagne et sur des marchés à forte valeur ajoutée. Des courants d’affaires ont été réalisés avec le Moyen-Orient (Émirats arabes unis, Qatar et Bahreïn), sur des volumes en hausse par rapport à l’an passé grâce à notre rapport qualité prix. On a observé le même phénomène avec l’Europe de l’Est qui revient progressivement aux achats mais dans des volumes limités pour des prix compétitifs. D’ores et déjà des clients à l’international font part de leurs besoins de disposer de lots de qualité supérieure à partir du printemps prochain.

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