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Maine-et-Loire
Fleuron d’Anjou veut atteindre 20 % de son offre en bio

Fleuron d’Anjou, qui produit et commercialise 14 000 t de légumes de 40 espèces, veut avoir rapidement 20 % de son offre en bio.

En 2020, la coopérative Fleuron d'Anjou prévoit de commercialiser en bio 50 t d’asperges blanches et 10-15 t d’asperges vertes. © Fleuron d Anjou
En 2020, la coopérative Fleuron d'Anjou prévoit de commercialiser en bio 50 t d’asperges blanches et 10-15 t d’asperges vertes.
© Fleuron d Anjou

À Fleuron d’Anjou, l’orientation vers l’agriculture biologique a débuté il y a trois ans. « L’objectif était de faire évoluer les pratiques culturales et de répondre à une demande croissante pour les produits biologiques », explique Mickaël Boussault, responsable technique, qualité et développement à Fleuron d’Anjou. Sur les 60 producteurs de la coopérative, 8 se sont déjà engagés dans le bio. « 15 % des surfaces totales de la coopérative sont actuellement en bio ou en conversion et l’objectif, d’ici trois ans, est d’atteindre 20 % pour les cinq familles de légumes de Fleuron d’Anjou », précise-t-il.

Une offre bio existe depuis deux ans pour les bulbes (échalote, échalion), les cucurbitacées (potimarron, courge butternut) et certains légumes anciens (topinambour…). En 2020, Fleuron d’Anjou lance également du panais bio, du radis noir bio et de l’asperge bio, avec un objectif de 50 t d’asperges blanches et 10-15 t d’asperges vertes cette année et un prévisionnel de 20 % de surface en bio d’ici deux ans. Enfin, la coopérative prévoit d’ici deux ans de proposer également de la mâche et des jeunes pousses bio, plus difficiles à produire.

Avancées techniques et des investissements

Les légumes bio sont commercialisés en grande distribution, chez des grossistes et chez quelques distributeurs bio spécialisés. Des avancées techniques et des investissements, notamment pour le désherbage mécanique des cultures, ont été réalisés et sont valorisés également pour la production conventionnelle. « Certaines cultures conventionnelles, comme l’épinard, ne sont plus désherbées que mécaniquement », note Mickaël Boussault.

La coopérative poursuit par ailleurs le développement de sa production d’asperges, avec 750-800 t prévues cette année, un prévisionnel de 1 000 t d’ici deux-trois ans et le déploiement de son offre d’asperges blanches Zéro résidu de pesticides, dont 10 t ont été commercialisées en 2019. Autres produits en développement : l’épinard, commercialisé en jeunes pousses, teen et frais, la patate douce (200 t en 2020), le radis demi-long en sachet ou encore l’échalote d’Anjou IGP.

Des avancées technologiques et des investissements ont été réalisés et valorisés aussi pour la production conventionnelle.

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