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Les légumineuses prairiales ont le vent en poupe

méteil en avril

Depuis plus d’une dizaine d’années, les ventes de semences de légumineuses connaissent une croissance régulière. À l’origine de cette évolution, l’augmentation des cours des tourteaux en 2008, incitant les éleveurs à revisiter l’opportunité et la place des légumineuses dans les systèmes de production. Elles offrent un gain d’autonomie en produisant un fourrage riche en protéines, sans apport d’azote, alliant ainsi économie et écologie.

La luzerne reste de loin la plus connue et la plus répandue (en surface) des légumineuses fourragères en France, mais il en existe toute une palette, annuelles ou pérennes, à graines ou fourragères. Conduites en pur ou en associations, elles peuvent jouer un rôle considérable dans l’autonomie, l’efficience et la durabilité des systèmes d’élevage, mieux armés pour faire face aux aléas climatiques. Leur grande diversité et leurs particularités agronomiques laissent envisager des insertions dans les rotations et des modes d’utilisation très variés face à un climat en plein bouleversement.

Si leur développement futur s’appuie sur leurs atouts environnementaux, la recherche explore également leur variabilité génétique pour répondre aux enjeux de demain, face aux changements climatiques et à leurs exigences agronomiques. Pour faire face aux évolutions du climat et produire de la protéine, il reste important de miser sur la diversité pour assurer rendement et qualité.

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