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« Un quai de traite mobile pour mon petit troupeau »

« J’ai un petit élevage familial de cinq chèvres poitevines. Pour me faciliter la traite, mon mari a bricolé un quai de traite mobile en se basant sur le châssis métallique d’une brouette. Sur cette assise, nous avons rajouté un parquet qui est légèrement incliné à l’arrière pour faciliter la montée des chèvres. Des montants en bois permettent de maintenir l’animal. Sur le devant, nous avons vissé une petite étagère pour y placer une casserole remplie de grains. Les chèvres se glissent sous le montant qui rigidifie l’ensemble et passe leur tête à travers le trou de la guillotine. La chèvre est ainsi surélevée d’une trentaine de centimètres et je la trais sur le côté.

Des planches récupérées sur un meuble breton

Je me sers de cette brouette à traire tous les jours depuis 25 ans. Mobile, le quai reste dans la grange en hiver et je l’emmène en été dans les prairies un peu plus éloignées. Elle me sert aussi de contention, par exemple pour la taille des onglons. Le quai de traite facilite aussi mon remplacement occasionnel par mes filles. Je nettoie fréquemment le parquet au jet d’eau et j’étale de la cire dure sur le bois tous les deux ans environ. Mon mari l’a refaite entièrement il y a deux ans en y intégrant des planches récupérées sur un vieux meuble breton. Nous avons placé un tapis en caoutchouc sur le plan incliné. À l’avenir, peut-être nous rajouterons une marche à l’arrière pour faciliter la descente.

Je me sers aussi de la brouette de traite lors des manifestations pour la promotion de la race poitevine, une race que je trouve rustique, sympa et belle. Les animaux sont ainsi mis en valeur et la traite peut se faire à hauteur des enfants. »

Un outil du quotidien utile aussi pour les manifestations

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