Des essais pour valoriser protéagineux et oléagineux en élevage caprin
Remplacer les concentrés protéiques achetés par des protéagineux et oléagineux est un des leviers possibles pour améliorer son autonomie. Attention cependant à la forme de distribution qui conditionne leur digestibilité et donc leur valorisation par les chèvres.


Les matières riches en protéines complètent utilement les rations des chèvres. Produits localement, les protéagineux (pois, féverole, lupin) ou les tourteaux d’oléagineux (colza, tournesol ou soja) permettent d’équilibrer les rations des troupeaux en protégeant la souveraineté alimentaire nationale. Mais des questions se posent sur leur utilisation dans la ration : quel comportement d’ingestion des chèvres ? Faut-il utiliser les graines entières ou broyées ? Quelles sont l’utilité et l’efficacité du toastage ? Quelle valeur alimentaire pour les tourteaux fermiers ? Deux essais ont ainsi été conduits en 2021 dans le cadre du projet Cap Protéines sur la ferme expérimentale du Pradel (Ardèche) et la ferme du lycée agricole de Melle (Deux-Sèvres).