De la difficulté d'engraisser tous les mâles bio
Le nombre de cheptels et la demande en viande bio sont en progression. Mais en allaitant, le potentiel est sous-utilisé. Il existe un réservoir de production conséquent dans la mesure où une forte proportion des mâles bio sont commercialisés maigres en circuit conventionnel.

F.Alteroche
Le bio est dans l’air du temps. C’est vrai pour les consommateurs. Cela l’est aussi par voie de conséquence pour les producteurs. Dans une note réalisée par la commission bio d’Interbev pour l’année 2017, il est même fait état d’un « avenir radieux pour l’avenir de la filière viande bio » ! Tout semblerait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Même si les surfaces et volumes de production concernés demeurent modestes comparativement à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique est en plein développement. Qu’elle soit issue des cheptels laitiers ou allaitants, la production de viande bovine est largement concernée par ces évolutions.