« Mon système d'élevage de limousines n’est pas figé »
Chez Jean-Yves Allain à Ploubezre dans les Côtes-d’Armor, les choix techniques sont dictés par l’économique et le travail. Chaque décision est réfléchie selon ses conséquences.









« Parmi le troupeau laitier de mes parents, se trouvaient deux ou trois charolaises qui par erreur ont été inséminées avec des taureaux charolais prévus pour du croisement industriel. Les veaux issus de ces inséminations étaient bien conformés, ce qui m’a donné le goût de la viande mais également l’envie d’avoir recours à l’insémination. Ainsi, lors de mon installation sur la ferme familiale, en 1992, ma politique était d’inséminer plutôt que de peser », se rappelle Jean-Yves Allain, à la tête aujourd’hui d’un troupeau naisseur-engraisseur de 57 mères limousines à Ploubezre dans les Côtes- d’Armor. Conduit en double période de vêlages pendant 18 ans, seules les vaches vêlant à l’automne étaient inséminées. Mais, en 2010, l’éleveur se lance dans le photovoltaïque et profite de l’occasion pour construire un bâtiment pour accueillir les vaches et leur suite.