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Marché fluide pour les jeunes bovins

Sur le mois de juin 21, le rythme de prélèvement des mâles en ferme a été plus dynamique que celui des quatre années antérieures. Les cotations des jeunes bovins sont tirées par l’allègement du marché européen.

jeunes bovins Charolais
© S.Bourgeois

Les cours du jeune bovin U en France se maintiennent depuis le printemps au-dessus de ceux des années 2018 et 2019. « Les abattages sont dynamiques, tirés par la hausse de la demande » présente l’Institut de l’Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.

 

 

Les ventes sont toujours tirées par l’Allemagne, où l’offre est en retrait. Selon l’Institut de l’Elevage, le déclin de l’engraissement en Allemagne devrait se poursuivre sur les six prochains mois d’après l’enquête cheptel sur un rythme de -4 %. « La consommation dynamique contribue également à tirer les prix. Les confinements et fermeture des écoles restaurants répétés ont conduit à un report des achats de la restauration hors domicile vers le commerce de détail. »

Les cotations des jeunes bovins sont entrés dans cette période estivale à des niveaux élevés en Espagne avec la réouverture de la restauration commerciale. « Les déhanchés se vendent à plus de 8 euros/kg. Les opérateurs rapportent toutefois leurs difficultés à valoriser les avants vers la Grèce et le Portugal alors que le marché algérien est devenu poussif depuis la fin du ramadan. » La reprise de l’épidémie pourrait toutefois nuire rapidement à la valorisation des carcasses avec de nouvelles restrictions.

En Pologne, après quinze ans de développement, la production de jeunes bovins plafonne au moment de la reprise de la restauration commerciale partout en Europe. « Les quartiers arrière ont vu leur prix flamber depuis mi-mai. ».

Il n’y a qu’en Italie que les prix des jeunes bovins plafonnent. « La demande se porte vers toujours plus de viande de femelle, avec une offre de mâles restée abondante suite à la mise en place de nombreux broutards à partir de l’été 2020. »

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