Aller au contenu principal

Aller vers des relations plus suivies entre France et Italie

Pour pallier la tendance baissière du flux des broutards vers l'Italie, des relations plus suivies doivent être mises en place.

« On ne sait rien du passé sanitaire de vos broutards quand ils descendent des camions. » remarque Daniele Bonfante.
« On ne sait rien du passé sanitaire de vos broutards quand ils descendent des camions. » remarque Daniele Bonfante.
© F. d'Alteroche / archives

2012 a vu un recul des exportations françaises d'animaux maigres sur l'Italie. Pour la campagne à venir, le volume des échanges continue à être menacé par une consommation italienne mal orientée. Avec des broutards achetés à des tarifs conséquents entre juillet et octobre, les marges ont été négatives sur certains lots. Les pertes peuvent aller jusqu'à 200 EUR par tête. « Les comptabilités de certaines exploitations sont dans le rouge », reconnaissait d'ailleurs Daniele Bonfante, directeur d'Azove, coopérative du Veneto commercialisant 50 000 animaux finis/an. Il s'exprimait à l'occasion de l'AG de Socaviac - Feder. Pas de catastrophisme pour autant. Oui, la production italienne diminue, mais elle ne va évidemment pas cesser du jour au lendemain.

Connaître le passé sanitaire des broutards


À une époque, considérées comme concurrentes de l'engraissement pour l'utilisation du maïs, les nombreuses unités de méthanisation mises en place dans la plaine du Pô sont désormais analysées comme autant d'atouts. Elles diversifient les activités et sécurisent les rentrées financières, d'autant que contrairement aux jeunes bovins, le prix de rachat de l'électricité est contractualisé et sur une longue durée. De plus, un méthaniseur ne fonctionne pas uniquement avec de l'ensilage. Il gagne à être associé au fumier et/ou au lisier.
Pour autant, Azove souhaiterait travailler de façon plus étroite avec ses fournisseurs. « On ne sait rien du passé sanitaire de vos broutards quand ils descendent des camions. » Les mêmes traitements sont donc le plus souvent réalisés deux fois à quelques semaines d'intervalle chez le naisseur puis chez l'engraisseur.
Mieux répondre à la demande passerait aussi par davantage de broutards écornés. Les cornes cassées compliquent la gestion des lots avec des risques accrus d'atteintes sur les muscles lors du transport vers l'abattoir. Un nouveau service qui pourrait aussi sécuriser les débouchés comme ce fut à une époque le cas pour le broutard non OGM. Difficile d'inciter les naisseurs à écorner sans carotte financière. « Elle pourrait avoisiner une quinzaine d'euros par tête », avançait Raphaël Colas, responsable du site de Villefranche d'Allier pour le groupe Feder.

Les plus lus

Camion d'abattoir mobile du Boeuf ethique
L’abattoir mobile du Bœuf éthique vendu aux enchères 152 000 euros

Plus d’un an après la liquidation du Bœuf Ethique, premier outil d’abattage mobile en France, son matériel a été mis en vente…

L’implantation de la cage est à raisonner pour qu’un homme seul puisse y amener ses bovins en sécurité.
Boiteries : choisir une cage de parage adaptée aux vaches allaitantes

La cage de parage devient un équipement incontournable pour les exploitations touchées par la dermatite digitale. Veillez à…

Les prix d'honneur ont été difficiles à départager au concours de Varennes-sur-Allier (Allier), tenu les 15, 16 et 17 mars en race charolaise. « Une série d'une vingtaine de génisses, aux conformation et qualité de viande hors-normes, s'est particulièrement démarquée. Le lot était très homogène, avec des volumes de carcasse qui dépassaient les 650 kg », rapporte Olivier Chaveroche, responsable au concours.
Bovins de boucherie : les concours de Pâques enregistrent de belles ventes

Après une édition 2023 en demi-teinte, les organisateurs des traditionnels concours de Pâques tirent un bilan plutôt positif…

éleveur bovin en bio avec ses vaches de race Limousine
Bio : « Je ne me prélève plus de revenu depuis le dernier versement d’aides »

Arnaud Imbert, éleveur bovin en bio dans l’Aveyron, ne se prélève plus de revenu depuis le 10 mars, afin de préserver sa…

prairie en Gironde
Prairies : la mise à l’herbe encore attendue sur une grande moitié Nord de la France

Les éleveurs devront encore s’armer de « patience » et faire preuve de « réactivité » pour assurer la mise…

jeunes bovins charolais boiteries morbihan bretagne
Boiteries : « Nous avons dû jouer sur plusieurs fronts pour lutter contre panaris, Mortellaro et fourbure »

Gwendal Marchand a résolu une bonne partie des problèmes de boiteries sur son exploitation grâce à un audit approfondi avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande