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Virtualisation accélérée pour le Vinitech-Sifel

Le contexte sanitaire contraint le salon bordelais Vinitech-Sifel à organiser une édition 100% digitale du 1er au 3 décembre prochain. Les organisateurs espèrent toucher de nouveaux exposants, notamment des PME.

Espérée pour l'automne, la reprise des salons professionnels vitivinicoles n'aura pas lieu puisque le coronavirus continue de sévir. Ces lieux d'information et de mise en relation sont confrontés à une crise sans précédent et doivent se réinventer. © CEB-Artiste-associé
Espérée pour l'automne, la reprise des salons professionnels vitivinicoles n'aura pas lieu puisque le coronavirus continue de sévir. Ces lieux d'information et de mise en relation sont confrontés à une crise sans précédent et doivent se réinventer.
© CEB-Artiste-associé

Afin de maintenir tout de même un rendez-vous à la date initiale du salon, du 1er au 3 décembre, le Vinitech-Sifel prépare un Vinitch-Sifel Virtual, soit un salon 100 % digital. Il propose aux exposants un « pavillon » virtuel, c’est-à-dire une page dédiée sur le site pour présenter l’entreprise et ses produits. Au-delà des classiques prises de contact par mail, le salon rend possible des rendez-vous en visioconférence sur l’un des jours du salon digital, grâce à une plateforme de « networking ». L’exposant peut contacter lui-même des visiteurs selon le profil qu’ils ont indiqué lors de l’inscription. Durant le salon, « il peut aussi organiser une présentation en live avec possibilité d’interagir avec l’audience », explique Delphine Demade, directrice du Vinitech-Sifel.

Lire aussi " Une année presque sans salons "

Une audience au-delà des dates du salon

Un « auditorium » donnera accès en live puis en replay, à la cinquantaine de colloques, conférences, présentations qui sont habituellement organisées lors de ce salon. « Nous aurons probablement plus d’audience », espère Delphine Demade, en comptant sur le replay qui restera accessible après la fermeture du salon virtuel. Le site sera actif dès l’ouverture de la plateforme, le 16 novembre, avec la possibilité de prendre rendez-vous et de consulter les « pavillons » des différents exposants. Delphine Demade espère toucher des exposants nouveaux, notamment des PME, qui n’auraient pas exposé dans le salon réel, ainsi que des visiteurs qui ne se seraient de toute façon pas déplacés à Bordeaux. La directrice du salon se refuse toutefois à annoncer un objectif d’e-exposants et d’e-visiteurs. Pour elle, le salons réel et le salon virtuel sont deux produits complémentaires. Ils sont d’ailleurs comptablement bien séparés. Le pack de base est commercialisé à 960 euros HT. S’y ajoutent différents outils de visibilité ou les démonstrations en live « qui nécessitent une technologie particulière ». Pour les visiteurs, l’accès est gratuit. L’édition 2018 avait accueilli plus de 800 exposants et près de 45 000 visiteurs.

 

Un séisme économique pour l’événementiel

L’événementiel fait parti des secteurs les plus touchés par les conséquences de la Covid-19. À ce jour, les salons ne bénéficient pas d’un protocole spécifique. Comexposium, l’organisateur du Salon de l’agriculture et du Sial prévoit que son chiffre d’affaires se contractera de 440 millions d’euros en 2019 à 80 millions d’euros cette année. Le 22 septembre, l’entreprise annonçait avoir sollicité « l’ouverture d’une procédure de sauvegarde » pour une partie de ses sociétés. Sa filiale Vinexposium, société organisatrice de Wine Paris & Vinexpo Paris, n’est pas concernée. Le bordelais CEB, organisateur du Vinitech-Sifel programme normalement sur le dernier trimestre de l’année 130 à 150 événements. « Aujourd’hui, nous en avons 45 », confiait Éric Dulong, le président de CEB sur la chaîne TV7. Il s’attend à un chiffre d’affaires 2020 autour de 10 millions d’euros, au lieu des 40 millions prévus. Le groupe lyonnais GL Events, a annoncé un résultat en retrait de 55,2 % au premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019.

 

A lire aussi : Le salon de l'agriculture 2021 n'aura pas lieu

 

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