Des bouchons de champagne garantis sans relargage d’oxygène
Le Comité Champagne a découvert un procédé pour empêcher la désorption du bouchon, principale responsable des reprises d’oxygène en bouteille. Un déploiement à l’échelle industrielle est en réflexion.

La désorption du bouchon entraîne un choc oxydatif dans les 100 jours qui suivent le bouchage.
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CIVC
Après avoir été comprimé pour permettre le bouchage, le bouchon en liège, qui contient environ 80 % d’air, relargue de l’oxygène vers l’intérieur de la bouteille. Ce phénomène est appelé désorption. « La quantité d’oxygène transférée vers le vin dans les 100 jours qui suivent le bouchage représente 2,5 à 3 mg par bouteille. C’est deux fois celle observée en trois ans de vieillissement sur lattes », alerte Benoît Villedey, adjoint au responsable du service vin au Comité interprofessionnel des vins de Champagne (CIVC).