Bordeaux : la parution du cahier des charges du vin claret est imminente
Le syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs attend la parution du cahier des charges du claret. Dès qu'il sera sorti, il s'appliquera aux vins 2025.
Le syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs attend la parution du cahier des charges du claret. Dès qu'il sera sorti, il s'appliquera aux vins 2025.

Si la production de claret est possible via le cahier des charges des bordeaux rouges, elle sera bientôt encadrée par son propre cahier des charges. « Il a été validé par l’Inao et n’attend que la signature de la ministre », nous confiait Corinne Vecchiato, responsable technique du syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs le 5 septembre. Elle espérait une publication avant la fin du mois de septembre.
Respecter le futur cahier des charges dès à présent
« Attention, pour le moment, pour les vignerons qui veulent produire du claret, c’est le cahier des charges du bordeaux qui s’applique, mais dès la parution du cahier des charges dédié, ce sera lui qui s’appliquera », prévient-elle. Par ailleurs, un bordeaux rouge ne peut être requalifié en claret. Il est donc indispensable de bien déclarer ses lots sur la déclaration de récolte.
Un taux de volatile max de 0,65
Dans la pratique, le claret a quelques spécificités. La teneur en sucres résiduels maximale sera de 7 g/l contre 3 g/l pour le bordeaux. La malo ne sera pas obligatoire. Le taux maximal de volatile sera de 0,65 g/l H2SO4, contre 0,98 pour un bordeaux, « ce type de vin supportant moins bien la volatile du fait de sa moindre structure tannique », avance Corinne Vecchiato. L’ICM devra être compris entre 3 et 15 ; l’IPT entre 20 et 55. Et ce, pour prendre en compte les grandes variations de millésimes.
La mention claret sera obligatoire sur l’étiquette et tous les lots seront contrôlés avant mise afin de garantir une bonne correspondance avec le profil attendu par le syndicat.
Une demande d’édulcoration a été faite mais pas validée à ce jour. « Un groupe de travail national travaille sur le sujet », confie la responsable technique.